08/04/14 – Cinquième journée de l’atelier Développement durable et “acceptabilité sociale”

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Cycle « Concevoir des projets pour “faire accepter le développement durable” ? »

De la conception de projets soucieux des « milieux » urbains

Mardi 8 avril 2014

Responsables de la séance : Jérôme Boissonade et Thierry Paquot

Attention Lieu spécial:

Institut Supérieur de Communication du CNRS (ISCC)

20 rue Berbier-du-Mets 75013-Paris

Entrée libre (lien pour l’inscription)

 Matinée : 10h – 12h30

Ouverture par Gérard Arnold (directeur adjoint de l’ISCC)

  • Xavier Bonnaud (architecte – agence MESOSTUDIO – docteur en urbanisme, professeur à l’ENSA de Paris-la-Villette) : « L’architecture créatrice de nouveaux savoirs environnementaux ».
  • Frédéric Bonnet (architecte, agence OBRAS Architectes, enseignant à l’ENSA de Marne-la-Vallée) : « Privilégier les relations quelque soit le projet » .

Discutant: Thierry Paquot

Après-midi : 14h – 16h30

  • Patrick Bouchain (constructeur) « Révéler le possible ignoré ».
  • Échanges : Marie-Hélène Contal, Françoise Fromonot, Yvette Masson, Thierry Paquot, Jana Revedin et Chris Younès.

Cette séance explore les interactions voulues ou non, qui se manifestent entre au moins trois pratiques professionnelles (architecture, urbanisme et paysagisme) pas toujours disjointes et leurs références théoriques et méthodologiques, lors de la conception d’un projet d’architecture. En d’autres termes, en quoi l’écologie modifie-t-elle la manière de faire de l’architecte ? Celle-ci/celui-ci n’additionne plus ni ne retranche mais combine. Elle/il ne hiérarchise pas mais associe. Elle/il ne fait pas pour des habitants, mais avec.

Comment les concepteurs poursuivent cet objectif, alors que le développement durable, en lieu et place d’une attention écologique, surdétermine bien souvent les discours des acteurs, au nom d’un équilibre entre économique, social et environnemental ?

Dorénavant tout projet d’architecture se doit de considérer les quatre questions que l’époque pose : la question sociale, la question urbaine, la question communicationnelle et la question environnementale. Les quatre s’entrelacent, aucune ne peut être ignorée, chacune joue sur les autres et réciproquement. Au cœur de ces préoccupations, les habitants, c’est dire si leurs usages, attentes, compétences, imaginaires constituent le point de départ et l’horizon de tout projet. Il s’agira donc lors de cette séance, de discuter de pratiques de conception qui contribuent à l’émancipation de chacun et réinterrogent la gouvernementalisation actuelle des conduites.

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